Apocalypse...

Benh voilà, je vais vous faire part de mon histoire, je l'ai bien avancée mais..... Vous n'aurez droit qu'au prologue et au chapitre 1 (parce que vous êtes bien gentils !!!!)

APOCALYPSE.
Prologue :


«C’est par une nuit étoilée,
Lorsque les planètes seront alignées
Que l’Elue vous sera envoyée.
Quand le temps de la vie sera écoulé,
Quand l’espoir cessera d’exister
Elle seule pourra lutter
Contre l’Apocalypse vous l’aiderez,
Contre la réincarnation du Mal vous lutterez.
Ensemble vous réussirez,
Ou alors le monde disparaîtra à tout jamais. »




La sorcière venait de refermer le vieux grimoire aux pages jaunies par le temps. Hélas les ancêtres l’avaient prédit : la fin du monde allait bientôt arriver. La femme saisit la capuche de sa robe de cérémonie, et la reposa sur sa belle chevelure blonde. De ses yeux bleus, elle admira la belle nuit étoilée qui s’offrait à elle. Mais aux plus profonds des cieux, les étoiles formaient déjà un arc de cercle ; l’alignement n’est qu’une question de temps…
*
Pendant ce temps là :
« Mes frères, mes amis, sorciers et sorcières du Royaume des Ombres, notre résurrection n’est plus pour longtemps ! Il y a bientôt de cela trois cents ans que mon père, le tout puissant Apoklos, fut terrassé par cette petite vipère de Gabrielle.
Mais, nous n’avons pas dit notre dernier mot !
Moi, Darkness, noble serviteur du tout puissant Satan, terrassera le bien pour pouvoir faire régner de nouveau le mal. Grâce au joyau que m’a confié mon père à sa mort, nous avons toutes les chances de notre côté car ceci, mes biens cher frères, est la clé qui ouvrira la porte des Enfers sur cette misérable Terre ! Et Satan régnera sur ce monde ! »
Sur ces mots, l’homme qui venait de parler à l’assemblée, saisit la dague accrochée à sa ceinture et s’entailla le bras. Tout en s’entaillant il s’adressa à tous les sorciers et les sorcières réunis devant lui :
« Pour Satan ! Seigneur tout puissant ! »
Les sorciers et les sorcières de l’assemblée prirent à leur tour des dagues et suivirent ce qui a été fait auparavant par leur maître, tout en reprenant :
« Pour Satan ! Seigneur tout puissant »




Chapitre I



C’est dans la petite ville de Hopewind, plus précisément au numéro 12 de la rue Moirssac, que vit Nathalie Spirit, une lycéenne de dix-sept ans. Hélas, Nathalie est marquée par l’absence de sa mère qui a disparu lors d’un accident routier ; Nathalie n’avait que cinq ans à cette époque.
Depuis quelques semaines, les rêves de la jeune fille sont agités par une immense guerre au beau milieu d’une vallée. Mais elle ne se doutait pas que sa destinée allait être changée.
« … les températures sont belles et bien de saison avec 10°C ce matin et 23° dans l’après-midi. Prochain bulletin météo à 11h30. On continue tout de suite en musique avec le nouveau groupe qui cartonne,les Hatchers. Il est 10h00 sur Radio music… »
Une main surgit des draps, tâta le radio réveil puis l’arrêta. Après la main, vint un joli visage d’une radieuse jeune fille. Ses cheveux sont roux, longs et bouclés, les yeux couleur noisette et le visage parsemé de taches de rousseur. La jeune fille hotta les draps et regarda le réveil :
« Bon sang, 10h00, mais je vais être encore en retard ! Ma pauvre Nathalie voilà ce que c’est de se coucher tard ! »
A ce moment là, une boule de poils se leva du lit de Nathalie, c’était Comète son chat.
D’un bond Nathalie sauta hors du lit, s’habilla à toute vitesse et courut jusqu’à la cuisine afin de prendre son petit déjeuner.
Sur la table de la cuisine, il y avait comme chaque matin un postit que lui avait écrit son père. Sur celui-ci, on pouvait y lire :
« Ma chérie, ne m’attends pas ce soir, j’aurai du retard. Gros bisous, ton papa qui t’aime. »
Une fois le message lu, Nathalie pensa :
« J’en ai marre, il me prend pour une gamine de sept ans ou quoi … ? ! »
Sur ce dernier mot, Nathalie repensa à la mort de sa mère et réenfouit sa pensée dans sa tête .

La jeune fille regarda l’horloge de la cuisine :
« 10h15 ! ! !Malheur ! ! ! Je vais me faire encore prendre par le vieux Bruno ! »
Aussi rapide que la vitesse de la lumière, Nathalie se beurra une tartine et l’avala aussitôt avec son jus d’orange. Puis avant de s’en aller, elle dit au revoir à son chat et mis son sac sur le dos. Et puis le lycée n’était qu’à 10 mn à pieds enfin si on se dépêche. Pour finir, elle verrouilla la porte d’entrée et fourra la clef dans la poche avant de son sac à dos. Et maintenant direction le lycée ! !
Elle descendit d’abord la rue "Moirsac" puis tourna à droite pour prendre la rue "Maurice Borgneau" enfin, elle prit l’impasse des Saules pour voir sa boutique préférée.
Et oui, son genre de boutique est l’ésotérisme ; style paranormal assaisonné avec un peu de mystère. Nathalie resta longuement à admirer la vitrine. En exposition ce mois-ci, on peut trouver différents accessoires intéressants dont le livre des ombres qui aurait appartenu à des descendants d’un chasseur de sorcières dont ce dernier aurait confisqué le vieux grimoire à sa propriétaire avant qu’elle ne devienne une sorte de poulet rôti sur le bûcher. A coté de celui-ci, on y trouve le célèbre tarot divinatoire de Marseille avec, comme illustration sur la boîte, la carte numéro XIII : la Mort. Non loin du paquet de cartes il y avait aussi différents pentacles : ces espèces d’étoiles à cinq branches entourées par un cercle. Nathalie s’est passionnée de l’occultisme depuis son adolescence. En fait, elle surfe souvent sur les sites de magie blanche sur le web mais elle n’est jamais rentrée dans une boutique ésotérique. Et puis tant-pis pour le retard ! Pour un peu de plus ou de moins. Nathalie saisit la poignée et poussa la porte comme il y était indiqué dessus de «poussez» sur un panneau. Mais elle remarqua aussi sur la porte des paroles bien étranges sur un écriteau de bois : « Tout ce qui a été fait vous sera rendu par trois fois. »
Une fois entrée dans la boutique, elle admira les lieux. Sur la gauche, il y avait la caisse mais par contre il n’y avait pas de commerçant : peut-être était-il occupé ailleurs.
Derrière le comptoir, il y avait un rideau, qui était tiré, illustré par un pentagramme. Sans doute que derrière devait s’y trouver une pièce où sont entreposés les produits fraîchement arrivés. Devant elle, s’étendait une immense bibliothèque avec plein de livres dont même certains étaient écrits en Latin et dans d’autres langues qu’elle ne connaissait pas. A sa droite, s’étendaient plusieurs rayons intitulés «accessoires » avec des encens, des bougies, des runes, des parchemins et mille autres choses. Et derrière ces rayons, on pouvait à peine remarquer une porte de secours qui devait donner certainement dans une cour intérieure.
Nathalie s’approcha du rayon des encens et une forte odeur s’en dégageait. Cela lui rappelait la parfumerie de l’avenue des «quatre vents ». Les bâtonnets d’encens étaient de toutes les couleurs mais elle ne savait pas quoi prendre. Lorsque tout à coup, un courant d’air lui effleura la nuque et une voix surgit de derrière son dos :
« Vous désirez quelque chose ? »
Nathalie sursauta, saisit 2 ou 3 bâtonnets à la volée puis se retourna. A sa stupeur, elle vit une jolie femme avec de longs cheveux blonds et de magnifiques yeux bleus. Elle lui répondit :
« Euh ! Oui, voilà en lui tendant les bâtonnets d’encens.
- Excellent choix, lui répondit la propriétaire de la boutique en la dévisageant. Le bois de Santal et l’encens de Rose sont ceux qui se font de mieux par ici. Vous êtes débutante ?
- Euh ! Benh oui, répondit Nathalie peu sûre.
- Alors je vous invite à payer vos achats et, comme vous êtes une nouvelle cliente, la maison vous offre ceci.
La commerçante lui tendit un dépliant où était expliqué la base d’un rituel : la signification des couleurs des chandelles et des encens, etc.…
Nathalie remercia la vendeuse et alla payer ses achats.
« Cela vous fera 2 euros ! Que j’arrondis à 1 euro pour vous, mademoiselle ! Lui lança la jeune femme.
- Bien, je vous en remercie, lui répondit Nathalie en souriant.
Nathalie donna sa pièce à la vendeuse qui encaissa aussitôt. La jeune fille jeta un coup d’œil à sa montre et en voyant le cadran de celle-ci, sortit à toute vitesse de la boutique en saluant bien chaleureusement la vendeuse. Une fois dans la rue Nathalie courut en direction du lycée.
La vendeuse sortit de la boutique ésotérique et regarda, de ses yeux bleus, la jeune fille courir au loin tout en se disant :
« Nous allons très certainement nous revoir, Nathalie, alors à très bientôt ! »


à suivre ....
ET OUI ENCORE DE LA TORTURE POUR VOUS !!!!! Ca fait mal, hein ??!!!

Benh voilà dites moi ce que vous en pensez quoique il y en a parmis vous qui la connaisse déjà et aussi la suite... (question d'achever ceux qui souffrent....) !!!!


V.F.D (désormais ma nouvelle signature Nefertary, car vous ne savez pas ce que çà veut dire !!!!!!!!!). Et non ce n'est pas un Véritable Fou Débile !!!!

Waou pas mal! tu me feras lire la suite! tu l'as fini ou tu es encore en train de l écrire?

la suite pour les fans de la série apocalypse: voici en exclu le chapitre 2 :
(comme c'est hyper long çà ne rentre pas en un seul message je vais donc devoir couper en 2)

Chapitre II



Nathalie suivit le chemin en sens inverse et bifurqua sur la droite pour prendre l’avenue des quatre vents. Elle resta un long moment sur la place centrale sur laquelle était gravée une immense rose des vents argentée indiquant les quatre principales rues. Celles-ci correspondaient à un nom de vent. La jeune fille alla vers le nord et emprunta la rue du Blizzard. Le nom de cette rue correspondait bien à la relation qu’elle entretenait avec son lycée : une relation froide et glaciale.
Finalement, elle arriva devant les immenses grilles du lycée à la couleur «vert cadavre » comme elle aimait bien les définir. Hélas les grilles étaient fermées (remarque, elle avait plus de quinze minutes de retard) ! Nathalie appuya sur la sonnette pour signaler sa présence au concierge : Monsieur Bruno, nommé le vieux gâteux par les lycéens. Une porte s’ouvrit des bâtiments qui servaient de secrétariat et un vieil homme apparu. Il avait une silhouette difforme, le dos voûté, des yeux enfoncés dans le crâne, un nez avec une verrue et le tout avec une apparence aussi sympathique qu’une salle de torture. Il avait à sa main droite un énorme trousseau de clefs qui lui donnaient le parfait rôle du «gardien de prison » selon Nathalie. Le vieil homme s’approcha de l’entrée, chercha la bonne clef et l’introduisit dans la serrure. Un cliquetis se fit entendre et le concierge ouvrit les grilles tout en regardant la jeune fille de son plus sympathique regard de vipère.
Nathalie, peu assurée, lui souhaita le bonjour mais le vieil homme lui répondit avec une voix dure et grave :
- « Vous êtes encore une fois en retard Mademoiselle Spirit et Monsieur le Proviseur tient à vous voir, jeune fille. »
Nathalie, gênée du suivre le concierge qui, d’un air cruel, l’accompagna jusqu’au bureau du Proviseur. La porte était entrouverte et sur un écriteau en lettres d’argent on pouvait lire : « Monsieur Nirbot, Proviseur ». Le «vieux gâteux » frappa à la porte et entra. Un certain temps s’écoula avant que la porte ne se rouvre. Le concierge réapparut et invita la jeune fille à entrer. Ce dernier sortit du bureau et ferma la porte tout en faisant un large sourire où l’on pouvait voir quelques dents gâtées.
La pièce était immense. Un des murs était recouvert par les diplômes de Monsieur Nirbot. Le regard de Nathalie se posa sur un portrait d’un jeune homme élégant et souriant serrant dans ses mains un diplôme. En dessous de ce portrait, se trouvait un bureau et un fauteuil en cuir mais, personne n’était assis dessus. L’élève regarda les moindres contours de la pièce en vain, le proviseur ne se trouvait pas ici. Nathalie approcha alors du mur où était exposé les diplômes.
- Tiens se dit Nathalie, le proviseur a même un diplôme de physicien-chimiste !
Il devait être sans doute professeur de sciences physique avant son poste de proviseur. »
La porte s’ouvra de nouveau mais Nathalie qui admirait les diplômes n’entendit pas un bruit. Un homme entra. C’était l’exacte réplique du tableau, pas une seule ride sur le visage et toujours cette expression de confiance. Mis à part que sur sa tête ce n’était plus des cheveux bruns comme sur le tableau mais des cheveux entre le gris et le châtain clair. Le proviseur s’approcha de Nathalie et lui tapota l’épaule. Aussitôt celle-ci sursauta et se retourna.
« Vous êtes en train d’admirer mes performances ? demanda l’homme d’une voix mielleuse.
- Oui, répondit Nathalie. Vous en avez beaucoup !
- Ah, oui ! lui répondit le Proviseur en souriant. Mais sache que tout cela est le fruit du travail. Ah ! Çà me rappelle le bon vieux temps. Tu sais, j’étais un vrai tombeur de filles quand j’avais ton âge ! Elles étaient toutes à mes pie…. Euh… Bref, trêve de bavardages !
L’homme se sentit mal à l’aise car il venait de dévoiler une partie de sa vie à une élève. Le Proviseur se ressaisit :
- Bien, Mademoiselle Spirit. Savez-vous pourquoi vous êtes là ?
- Euh ! Oui je suis arrivé en retard lui répondit Nathalie.
- Vraiment ? Tiens donc et on ne m’a pas prévenu ? demanda Monsieur Nirbot.
- Et bien, c’est monsieur Bruno qui m’a dit que c’est vous qui vouliez me voir…
- Mais je n’ai jamais dit çà ! ! ! Je lui ai dit juste d’aller ouvrir les grilles et de me ramener un stylo mais je ne lui ai pas dit qu’il vous fasse venir dans mon bureau. Bonh ce n’est pas grave. Enfin si c’est grave, vous êtes arrivés en retard, c’est çà ?
- Oui, monsieur répondit Nathalie
- Bien, aujourd’hui c’est mon jour de cruau…. Euh de bonté, çà passera pour cette fois-ci mais sachez que je ne tolérerai plus aucune absence qu’elle soit courte ou longue sans justification sinon je me verrai dans l’obligation de convoquer ton père. Je sais le règlement est dur mais mes supérieurs me l’imposent. Que veux-tu, comme quoi, il y a des lois partout ! ! ! Bien Mademoiselle Spirit, vous pouvez disposez et tachez de vous dépêcher. Votre cours a déjà commencé ! ! ! »
Nathalie remercia le proviseur et sortit du bureau. Elle avait échappé belle.

Elle emprunta le couloir « C » pour gagner le hall afin de prendre ses affaires de chimie dans son casier. La jeune fille introduisit une clé dans son cadenas et un « clic » se fit entendre. Elle ouvra la petite porte de son casier et là, en plein milieu des livres était entreposée une feuille de papier soigneusement pliée. Nathalie la déplia et lu ce qui était écrit :
« Çà y est ! Çà a marché ! Moi aussi j’ai un truc à te montrer. »
A croire qu’avoir lu ce message l’avait soulagé, Nathalie eut un bref sourire puis s’empressa de prendre son livre de chimie et de le fourrer dans son sac. Pour finir, elle referma le casier, mit son sac sur le dos et emprunta le couloir « E ».
Après quelques pas, elle arriva devant sa salle et par la porte vitrée, le professeur de chimie faisait le cours. Lorsque celui-ci tourna la tête dans sa direction et lui fit signe de rentrer tout en fronçant les sourcils. Embêtée, Nathalie entra.
« Et bien, Mademoiselle Spirit. Ce sera quoi comme excuse cette fois-ci ? hm ! Embouteillages, réveil en panne, la voiture qui ne démarre pas ou pire les extraterrestres vous auraient-ils enlevé ? Vous viendrez me voir à la fin de l’heure, veuillez regagner votre place, et en SILENCE ! ! ! !
Nathalie détestait son professeur de chimie. Son teint pâle et ses cheveux noirs lui donnaient la chair de poule. Mais comme elle ne voulait pas s’enfoncer d’avantage, elle trouva préférable de s’installer à sa place.
Tout à coup, une boulette de papier voltigea dans la classe et vint se poser juste sur sa table. Nathalie tourna la tête et sa meilleure amie Valérie, lui fit un clin d’œil. Cette dernière était magnifique. Elle avait des cheveux bruns et fins et de très jolis yeux verts. Nathalie prit le papier et le déplia :
« Attends-moi à la fin du cours je t’expliquerai ! »
Nathalie à son tour lui fit un clin d’œil accompagné d’un sourire.
Le cours se déroula naturellement : des bâillements accompagnés de soupirs. Quand arriva la sonnerie. Les élèves notèrent les devoirs à faire et rangèrent leurs affaires. Nathalie s’approcha du bureau du professeur. Celui ci la regarda avec mépris et lui lança :
« Bien ! Spirit, voici une liste d’exercices supplémentaires pour la prochaine fois. Et vous avez intérêt à les faire sinon je vous promets que je ferai tâche dans votre bulletin trimestriel. Ce serait dommage, vous qui êtes si brillante dans les autres matières…
- Oui monsieur répondit sèchement Nathalie.
Nathalie rouge de colère prit la feuille et se précipita vers la porte mais :
- SPIRIT ! ! ! ! Votre chaise ! ! ! cria le professeur. Combien de fois dois-je vous le répéter en fin de journée les chaises doivent être sur les bureaux afin de faciliter le travail pour les femmes de ménage. Ou à moins que vous vouliez venir exprès en retenue pour faire le ménage et nettoyer toute la verrerie. Ainsi, peut-être que l’ herlenmeyer et l’éprouvette se feront une place dans votre petite cervelle et vous ne risquerez pas de les confondre à l’avenir ! ! ! »
Nathalie sentit une grande vague de rage lui saisir tout le corps. La jeune fille s’exécuta et sortit de la salle. Si seulement cet idiot de professeur n’existait pas, la vie au lycée serait bien meilleure. La jeune lycéenne rejoignit son amie qui l’attendait près des casiers. Celle-ci défroissa un morceau de papier qu’elle venait de sortir de sa poche et le tendit à Nathalie :
- Tiens, je te rends ta formule. Elle ne m’a pas apporté grand chose. Elle est censée nous faire entrevoir le futur en rêve, c’est bien çà ?
- Euh, oui c’est bien çà.
- Ouais, benh c’est pas super. J’ai rêvé que le professeur de Chimie avait tout d'un coup une immense bonté et une très grande sympathie. A croire que ce n’était pas un rêve, Nathalie. C’était de la science fiction ! !
Les deux filles éclatèrent de rire. Cela faisait bien longtemps que Nathalie n’avait pas rigolé. Et ces simples éclats de rire échangés pendant quelques instants lui permirent d’oublier pendant quelques minutes ces exercices supplémentaires de chimie. Jusqu’à ce que :
- Au fait, comment çà c’est passé avec le prof de Chimie ? demanda Valérie.
- Oh, ne m’en parle pas. Il m’a donné de quoi me distraire ce week-end : une liste d’une vingtaine d’exercices à faire pour lundi ; lui répondit Nathalie.
- Si tu veux je t’aiderai.
- Non, Valérie. Je préfère les faire toute seule et puis s’il voit que tout est juste, il va se douter de quelque chose.
- O.K, comme tu veux. Au fait, je devais te montrer un truc. Tu te souviens de ton collier que je devais faire estimer par mon père ?
- Oui, et alors ? Qu’as dit Monsieur le joaillier ? demanda Nathalie
- Et bien ce collier vaut son pesant d’or ou plutôt de saphir si tu veux savoir.
- Vraiment ?
- Oui, la pierre que tu vois là est un saphir. Et tu as vu comme elle est grosse. Si tu veux mon père peut te l’acheter pour un bon prix. Mais je te le déconseillerai.
- Pourquoi ? ajouta Nathalie.
- Et bien, il a fait quelques recherches et ce médaillon remonterait avant l’Inquisition. Ce qui est un bijou très ancien. Mais comment tu l’as eu ?
- C’est mon père qui me l’a donné lors de mes seize ans. Il appartenait à ma mère qui l’a elle-même reçu de sa mère, puis de la grand-mère. Enfin bref, c’est un bijou familial qui s’est transmis de mère en fille. Je regrette que ma mère ne me l’ait pas donné en main propre. Si seulement, il n’y avait pas eu cet accid…
- Nathalie, arrête de te faire du mal, lui conseilla Valérie. Ecoute si ce bijou se transmet de mère en fille depuis plusieurs générations, c’est qu’il doit être très important. Gardes-le et ne le vends pas. Et peut-être qu’un jour, toi aussi tu pourras le donner à ta fille.
Sur ces mots Valérie pris le médaillon et l’attacha au cou de sa meilleure amie. Puis elle lui tendit un mouchoir pour essuyer ses larmes.
Chaque fois que Nathalie pensait à sa mère, elle éprouvait une grande tristesse en s’imaginant l’accident de voiture qu’elle eut treize ans auparavant. Le pire c’est qu’elle n’a pas pu dire adieu à sa mère avant sa mort. Son père reçu un coup de fil des Urgences, affolé, celui-ci prit la voiture et fonça en direction de l’hôpital, laissant seule sa fille âgée de trois ans.

suite du cahpitre 2


....


Nathalie et Valérie échangèrent un sourire et sortirent du lycée.
Nathalie commença à descendre les marches lorsque soudain, elle fut bousculée. La jeune fille fut alors projetée à terre et son sac à dos se déchira sous le choc : les livres et les cahiers étaient à présent recouverts de boue.
- Et bien, tu ne peux pas faire attention, non ? !
Valérie était en train de se disputer avec un garçon. Celui-ci n’était pas très grand, ses cheveux étaient bruns et raides. Il avait également des yeux verts qui pour le moment, fixaient le sol. Le garçon était gêné.
- Je suis désolé rétorqua-t-il.
Le garçon s’agenouilla et s’empressa de rendre les livres à sa propriétaire.
- Tiens, les voilà. Mais, je t’ai abîmé ton sac, on dirait…
- Oh, mais oui … ! C’est qu’il a de bons yeux, s’éclata Valérie, furieuse. Et j’espère qu’il a aussi un bon porte-monnaie pour rembourser ce sac, enfin ce chiffon maintenant !
- Non Valérie. Laisse. C’est pas très grave. Il est juste un peu décousu, expliqua Nathalie.
- Décousu ? ! Non mais tu plaisantes ? ! Il a pleins de trous ton sac, il est bon à jeter à moins que tu veuilles le garder pour faire égoutter tes pâtes. Quelle belle passoire ! ! ! Oh fait, Nathalie, tu comptes rester longtemps comme çà dans la boue ? !
Le garçon honteux tendit sa main à Nathalie pour l’aider à se relever.
- Merci beaucoup, mais je crois qu’on ne s’est pas présenté, demanda Nathalie.
- Oui, en effet. Je m’appelle Maxime mais on me surnomme Max …
- Et bien Max, merci de nous avoir bousculé, d’avoir anéanti le sac de mon amie, sans oublier que tu as tartiné ses livres de boue et par la même occasion tu as sali son jean ! Regarde, il est tout crasseux.
- Valérie ! cria Nathalie. Excuse-la, elle est un peu colérique mais çà lui passera. Moi c’est Nathalie et elle c’est Valérie.
Maxime tendit sa main et Nathalie la lui serra chaleureusement, il la présenta ensuite à Valérie malheureusement, celle-ci resta de marbre.
Enfin, Maxime et Nathalie se saluèrent une dernière fois et se séparèrent. Les deux amies franchirent ensemble les grilles du Lycée.
C’était mercredi et, l’après-midi aucun lycéen travaillait. Mais cette trêve ne durerait pas longtemps car le lendemain, Nathalie devra se rendre de nouveau au Lycée et cette fois-ci à l’heure !
Valérie s’approcha de son amie :
- Si tu veux savoir, je n’aime pas ce type. Avec son air niais et puis ses…
- Moi je le trouve bien, même pas mal, coupa Nathalie.
- Quoi ? ! Lui, pas mal ! Tu te contentes de bien peu.
- Non Valérie, je t’assure. Je crois que je suis tombée sous le charme.
En entendant ces paroles Valérie faillit s’étouffer mais elle jugea plus prudent d’acquiescer.
Les lycéennes arrivèrent au bout de la rue du Blizzard. Tout en marchant, elles continuèrent à parler. Elles traversèrent l’avenue des quatre vents, et passèrent juste devant la parfumerie « L’appel des Vents ». Enfin, les jeunes filles se séparèrent : Valérie emprunta la rue du Zéphyr tandis que Nathalie quitta l’avenue des quatre vents pour se rendre chez elle.
Après quelques minutes de marche, Nathalie arriva devant sa maison. Elle passa donc le portail et chercha sur elle les clés de la porte d’entrée mais, à sa grande surprise, celle-ci était entrouverte. Nathalie était certaine de l’avoir fermée correctement avant de partir au Lycée. La jeune fille examina la serrure : elle a été forcée. Il n’y a plus un doute, un cambrioleur s’est infiltré chez elle ! Saisissant tout son courage, Nathalie tendit sa main tremblante vers la poignée. Lorsque soudain, quelque chose lui bondit à la figure ! C’était Comète, le chat. Le pauvre animal n’était pas dans son assiette.
- Et bien, Comète ? Qu’est ce qui se passe, ici ? chuchota t’elle.
Nathalie entra finalement et le spectacle qui s’offrit à elle était horrible : toute la maison était sans dessus dessous. La grande étagère du couloir qui servait de Bibliothèque a été projeté à terre, les livres ont été déchiré et quelques pages planaient dans les airs. L'état des murs n’était guère mieux : les tapisseries ont été arrachées et les lambeaux jonchaient à présent le sol. Nathalie avança tout doucement, prudemment. Son regard croisa un autre des murs et la jeune fille poussa un cri. Le mur qui est censé être blanc est à présent recouvert par une sorte de peinture rouge encore fraîche. Trois chiffres y étaient inscrits, trois 6 encore dégoulinants. Terrifiée, Nathalie n’attendit pas une seule seconde. Elle entra dans la cuisine, où les appareils ménagers ont été renversé et les vases brisés, afin de s’armer. La jeune fille ramassa une poêle et se décida à continuer sa route périlleuse dans la maison. Comète s’était réfugié sous un gros fauteuil, il tremblait de tout son corps. Nathalie avança en direction de sa chambre lorsque tout à coup, elle entendit un cri venant de la porte d’entrée. La jeune fille, apeurée, serra encore plus fort la poêle puis reprit le chemin en sens inverse. Lorsqu’elle se trouva devant la porte d’entrée, sa main hésitante se décida à ouvrir. Soudain, la porte s’ouvrit avec grand fracas et Nathalie fut projetée à terre.
- Oh ! Mlle Spirit, je suis sincèrement désolée de vous avoir fait peur. Mais figurez-vous que tout à l’heure, j’ai entendu pleins de bruits venant de chez vous. Et quand j’ai vu que votre serrure a été forcé, je me suis décidée à intervenir. Vous savez, mon cinquième époux était commissaire et il m’a appris quelques astuces lors des cambriolages… Oh, mais vous vous êtes fait mal, vous saignez de la jambe. Laissez-moi voir. Finalement, je tombe vraiment bien ! Vous avez devant vous l’épouse d’un infirmier ! Enfin, l’ancienne puisque c’était mon troisième mari. Mais trêve de bavardage, çà a l’air superficiel et je pense que je peux…
- Non, Mme Durand ! Çà ira, répondit Nathalie tout en essayant de se lever.
La petite femme qui se tenait devant elle appartenait à la soixantaine. Ses cheveux étaient gris et tirés en un gros chignon. Son visage était ridé et des petits yeux bleus lui sortaient de la tête. Leurs tailles doublaientt même grâce à l’épaisseur des verres de ses lunettes. Tout ceci contribuait bien évidemment à lui donner un air hostile. Cette Mme Durand était bien connue de tous ; on la surnomme d’ailleurs « la collectionneuse ». Non pas une simple collectionneuse de timbres ou bien de services à thé comme pourraient le faire les femmes de son âge, ce spécimen là est bien différent. Depuis sa tendre jeunesse, elle accumule mariages, divorces et beaucoup de liaisons extra-conjugales. Son dernier mari, le huitième en fait, était P.D.G de plusieurs grandes multinationales ; sans doute l’aboutissement de tous les efforts de cette croqueuse d’hommes. Avec un homme comme celui-ci, fini les problèmes d’argent et bonjour les voyages et les grands palaces. Hélas cet époux la trouva fort possessive et demanda le divorce. Depuis ce jour-là, la collectionneuse n’avait plus rien à se mettre sous la dent et il faut préciser que son grand âge lui causait de sérieux obstacles quant aux rencontres. Pour ne pas s’ennuyer, elle passait donc le reste de ses journées de « célibataire » à espionner ses voisins ou bien à se mêler de ce qui ne la regarde pas ou encore d’inventer des rumeurs aux grands désespoirs des gens qui habitaient la même rue que cette « charmante » dame.
- Vous savez, vous devriez appeler la police et faire une liste des objets qu’on vous a volé avec leur valeur. Ensuite vous pourriez contacter votre assurance pour qu’elle puisse vous dédommager. Mais au fait, êtes-vous assurés ? Non parce que je connais une très bonne assurance, c’est celle où travaillait mon quatrième mari et…
- Ecoutez, Mme Durand coupa Nathalie, je vous remercie de vous donner tant de mal pour moi mais je saurai me débrouiller toute seule. Et dès que vous aurez franchi le seuil de cette porte, je m’empresserai de joindre la police et de les mettre au courant du GRAND MALHEUR qui s’est abattu sur cette maison . Allez Mme Durand, je ne voudrai pas vous paraître ingrate mais du rangement m’attend alors au revoir.
Sur ces mots Nathalie poussa la vieille femme dehors, ferma la porte puis se dirigea vers le téléphone. Elle ne s’était pas rendu compte que Comète avait suivi Mme Durand en passant par la chatière.

Dehors, Mme Durand se dirigea vers le portail en bois mais Comète lui fit face et lui barra la route. Le chat dressait ses poils et sortait ses griffes, prêt à bondir sur Mme Durand. Mais à ce moment, les yeux de Mme Durand devinrent rouge vif et sa voix était beaucoup plus grave qu’à l’habitude :
- Hors de mon chemin, sale bête !
Le chat, complètement effrayé, galopa vers la chatière. La personne qui se tenait face au portail le défonça d’un seul geste de la main et l’envoya à l’autre bout de la rue. Au fur et à mesure de sa progression, l’apparence de cette femme se modifiait : les cheveux gris tirés en chignon disparurent pour former des cheveux courts, noirs et gras, sa taille grandissait… L’individu s’enfonça dans une rue sombre et étroite. Et, si par mégarde quelqu’un s’aventurait dans les parages, il aurait pu voir deux grands yeux rouges flamboyants et entendre ces paroles terrifiantes :
- Je n’ai pas trouvé ce que je cherche, Elue, mais tu ne perds rien pour attendre. Je te promets solennellement que je mettrai fin à tes jours et le puissant Darkness me récompensera.
A la fin de cet mots, les yeux rouges disparurent, l’individu s’était téléporté.

Pendant ce temps là, Nathalie rangeait le couloir. Quelque chose lui serrait à la gorge. Elle retira le médaillon de sous son gros pull et le posa sur la table du salon. Tout en s’adressant à son chat, elle enleva son pull :
- Quelle idée d’avoir mis un col roulé avec une chaleur pareille ! Et sort de là, petit froussard !

Nathalie attrapa son chat qui s’était réfugié de nouveau sous le fauteuil puis elle se dirigea vers les autres pièces de sa maison afin d’évaluer les possibles dégâts. Mais elle n’avait pas remarqué que la pierre de son médaillon diffusait à présent une étrange lumière bleue.




(comme vous pouvez le voir, le chapitre 2 est plus long que le chapitre 1, mdr)





Et voilà bonh c fini maintenant , pas de suite, pas de chapitre 3 non mais vous êtes trop gourmand et il faut me laisser le temps de l'écrire. Un indice je suis en train de finir le chapitre 3 et je vais commencer le chapitre 4

si je gère bien, je peux tenir 3 volumes (si je gère bien....; lol)



j'espère que vous avez aimé